
et un poème de Jana Cerna (grazie Anna) qui va très bien avec, et que je traduis d'une version italienne, en attendant de mettre les mains sur une édition française de la grande rebelle tchèque.
La chaussure de Cendrions chausse parfaitement
comme ma fente
mais à quelqu'un seulement
toi, ça t'irait parfaitement
Les fentes sont cousues sur mesure
on dit au couturier
Mettez-moi une doublure en soie
et pas de boutons
je la porterai ouverte de toute façon
Elle sont donc ainsi cousues
comme le linge d'un homme
(Jana Cerna, de In culo oggi no [pas dans le cul aujourd'hui], Milano: E.O, 1992)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire