18.01.2010
L'intelligence de la lumière
Il ne faut pas croire que l'on apprend à prier en commençant à dire des prières. Ce serait apprendre comme un perroquet, ça fait toujours de jolies plumes pour décorer un intérieur, mais enfin le chant est pour le moins médiocre, et on reste en cage. C'est en vivant qu'on apprend d'abord à prier. En essayant de vivre dans un esprit d'amour et de justice, au quotidien et aussi dans la trajectoire d'ensemble de notre vie. Même sans prières, même sans être croyant, quiconque vit en juste est plus apte à la prière que n'importe quel dévôt qui refuse, dans les instants comme dans la durée de sa vie, de voir la vérité, et ne sait pas donner son cœur, vraiment, gratuitement, entièrement.
Dans l'autre sens, quiconque prie réellement ne pourra que désirer purifier toujours davantage son être et sa vie, afin d'en faire le meilleur don possible à Dieu et à son humanité.
Beaucoup de douceur dans cette exigence, quand l'être entre en communion d'amour avec autrui, et que se manifeste ainsi la Présence. Beaucoup de violence aussi, quand l'être doit faire face à l'agression, la trahison, l'incompréhension d'autrui : violence du mal qu'il faut affronter en toute responsabilité, violence contre l'ego qu'il faut abandonner.
Que votre vie soit prière, et elle jettera le feu sur la terre. « On » n'y comprendra rien, « on » n'y verra que du feu, « on » croira peut-être même y voir le feu de l'enfer, et vous causer beaucoup d'ennuis. Car le feu de la pure vérité, du pur amour, du pur esprit, effraie les démons et leur fait pousser des cris là où ils se tiennent, au fond de la marmite de l'homme. Mes amis, il nous faut aller voir encore plus bas en nous, il faut oser soulever le tapis et regarder en face ce qui nous empêche d'y voir clair, si nous voulons nous élever.
Tout homme est impur. Le feu de Dieu brûle toute impureté. C'est cela, le pardon : l'intelligence de la lumière.
(du blog de Alina Reyes, http://amainsnues.hautetfort.com/)
mardi 19 janvier 2010
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ma tête, ce soir

Accouplé à la peur
entre la vie et le vide
le cou engendre le couteau
et le Coupeur de têtes
suspendu entre la tête et le corps
éclate de mou rire
(Ghérasim Luca, A gorge dénouée)
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