Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Mais jamais des adieux rien que des au-revoirs
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore
Je te promets des jours doublent comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore
Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écris à la craie
On fait bien des grands feu en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut tout essayer pour voir
Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et comme notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
pas toute la nuit mais quelque heures ...
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces...
samedi 14 août 2010
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ma tête, ce soir

Accouplé à la peur
entre la vie et le vide
le cou engendre le couteau
et le Coupeur de têtes
suspendu entre la tête et le corps
éclate de mou rire
(Ghérasim Luca, A gorge dénouée)
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