lundi 10 janvier 2011

Pas de ragot sur Rabot

Longue ballade, ce matin, avec mon chien, d'abord dans les champs qui longent le chemin de fer derrière mon jardin, ensuite passage au milieu de l'énorme friche SNCF, ses briques anciennes, des hommes qui parlent, gesticulent, s'inquiètent - j'arrive enfin face à un grand chantier et là, PAN PAN - j'en ai plein la figure: RABOT-DUTILLEUL! Juste derrière chez moi. Oh que c'est mimi. Tous ces ouvriers qui lèvent leur tête de leurs œuvres pour me regarder passer, les pauvres, à travailler dans le froid et le brouillard de ce lundi matin, certains rigolent entre eux en me criant des bonjours pleins de bonne humeur, ils ont la pêche les maçons de chez RABOT - j'ai les écouteurs dans les oreilles - je leur fais un petit sourire pendant que je descends la passerelle, et je tombe sur ce joli tag, RABOT-DUTILLEUL c'est pas n'importe quoi, même dans les tags qui ornent le chantier.




Je contourne le chantier, qui est vraiment très grand. Des ouvriers travaillent au bout du ciel, on dirait des anges avec leurs casques de sécurité et leurs ailes vert fluorescent...



Mon chien tire la laisse pour aller au parc rencontrer ses potes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Charmant temoignage.

ma tête, ce soir

ma tête, ce soir

Accouplé à la peur
entre la vie et le vide

le cou engendre le couteau

et le Coupeur de têtes
suspendu entre la tête et le corps

éclate de mou rire

(Ghérasim Luca, A gorge dénouée)

de quoi Elise est-il le nom?

nous sommes nombreux mes frères