Voici mon achat du jour: un nouvel aspirateur. (Le précédent était tombé des escaliers et c'était fait mal). Cela va être bien pour le grand nettoyage du printemps.(Je crois dans l'à-venir, moi).
Il est rose, comme moi.
Et je vous livre ce slogan, pour l'accompagner: parce que nous, les femmes, nous avons un ultime refuge contre la solitude: le ménage.
samedi 31 janvier 2009
jeudi 29 janvier 2009
Commencements
pourquoi je n’ai pas été ta mère ? - j’aurais écarté mes jambes pour y découvrir ta tête au milieu, j’aurais crié pendant que tu criais, j’aurais pensé que la douleur sert à quelque chose, la douleur de t’avoir sert à quelque chose, par cette douleur complète je t’aurais possédé toute la vie, cette douleur m’aurait accompagnée à chaque pas, à cette douleur j’aurais pensé en même temps que je pensais à toi, mon enfant chéri, tu m’aurais suivi dans tous les plaisirs, ta tête au milieu dans tous les plaisirs, même ceux que tu connais bien, les plus douloureux
au commencement de tout, à ta naissance, avant tout autre geste, tu aurais approché ta bouche à mon sein et tu en aurais senti la chaleur, tu aurais cherché cette chaleur encore et tu m’aurais sucé avide, en suçant tu m’aurais regardé de tes yeux innocents et apaisés, par ces seins et cette bouche nous serions unis toute la vie, toute la vie le liquide blanc sortant de moi aurait été le plus nourrissant, le plus chaud, il y aurait eu avant tout le mélange de nos chairs, pourquoi je n’ai pas été mère, j’aurais hanté tous tes rêves, tes remords, je t’aurais possédé, je t’aurais possédé
te souviens-tu de ce matin blanc où nous nous sommes réveillés dans la pièce au premier étage pleine de poussière, un matelas par terre, pas d’oreillers, pas de vrais draps, juste une vieille couverture qui venait de je ne sais où, mes valises et mon dernier déménagement tout autour, dans le silence après le plaisir fort tu es soucieux, songeant, tu regardes autour de toi en restant à demi-couché, tu bailles et me regardes de travers, et à un moment tu me dis sans retenue comme un gamin qui se plaint de la faim à l'heure du goûter - j’ai envie de t’enculer
[...]
au commencement de tout, à ta naissance, avant tout autre geste, tu aurais approché ta bouche à mon sein et tu en aurais senti la chaleur, tu aurais cherché cette chaleur encore et tu m’aurais sucé avide, en suçant tu m’aurais regardé de tes yeux innocents et apaisés, par ces seins et cette bouche nous serions unis toute la vie, toute la vie le liquide blanc sortant de moi aurait été le plus nourrissant, le plus chaud, il y aurait eu avant tout le mélange de nos chairs, pourquoi je n’ai pas été mère, j’aurais hanté tous tes rêves, tes remords, je t’aurais possédé, je t’aurais possédé
te souviens-tu de ce matin blanc où nous nous sommes réveillés dans la pièce au premier étage pleine de poussière, un matelas par terre, pas d’oreillers, pas de vrais draps, juste une vieille couverture qui venait de je ne sais où, mes valises et mon dernier déménagement tout autour, dans le silence après le plaisir fort tu es soucieux, songeant, tu regardes autour de toi en restant à demi-couché, tu bailles et me regardes de travers, et à un moment tu me dis sans retenue comme un gamin qui se plaint de la faim à l'heure du goûter - j’ai envie de t’enculer
[...]
dimanche 18 janvier 2009
Aucun amant ne livre la même humeur
Ici à Sfax
Ici à Sfax
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Demain Paris
Demain Paris
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun amant ne livre la même humeur
A New Delhi
A New Delhi
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Aucun amant n'affiche la même heure
Aucun cadran ne livre la même humeur
A nous New York
A nous New York
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Demain Paris
Demain Paris
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun amant ne livre la même humeur
A l'intérieur
A l'intérieur
Coule la Garonne
Coule la Garonne
Pas un amant n'affiche la même heure
Aucun cadran ne livre la même humeur
A nous Paris
A New Delhi
Hier à Sousse
Hier à Sousse
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun cadran n'affiche la même heure
Aucun amant ne livre la même humeur ...
(Alain Bashung Bleu Pétrole)
Ici à Sfax
Hier à Sousse
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Demain Paris
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A New Delhi
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Hier à Sousse
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A nous New York
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Hier à Sousse
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Demain Paris
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A l'intérieur
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Coule la Garonne
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Hier à Sousse
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(Alain Bashung Bleu Pétrole)
lundi 12 janvier 2009
La Ducasse est repartie et j'ai perdu ma Place
[…]
le dimanche de notre rencontre il y avait une lumière ensoleillée d’hiver – exactement comme celle-ci, je regardais le mur en face du café où le soleil du début d’après-midi dessinait des jolies géométries sur les briques rouges que la rosée du matin avait rendues comme poussiéreuses…je revois encore cette lumière, la buées des vitres du café, le moment où tu es rentré, ton pull-over blanc à col roulé, tout ton baratin, ma fausse indifférence non frelatée
[…]
nous nous sommes si bien endormis ce matin, après avoir fait les idiots dans le lit pendant près d’une heure, et puis joui, beaucoup joui
j’aime quand nous faisons les idiots dans le lit, et que nous nous disons des choses, entre des gestes brusques et quelque ébauche de bagarre de gamins
je me suis endormie avec un bras au-dessus de tes épaules, en protection, une protection qui te convenait très bien puisque tu t’es endormi comme une pierre – tu te sentais rassuré et tu dormais si bien…que c’est beau de s’endormir comme ça, après avoir beaucoup joui, tout nus comme des vers, sans avoir à enlever des vêtements, sans avoir à se relever pour aller se laver ou boire à la cuisine, corps contre corps, chaleur contre chaleur, ton sperme qui coulait par la raie de mes fesses, j’ai dû dans un demi-sommeil prendre un kleenex dans la boite à coté du lit et m’essuyer, et je l’ai malheureusement jeté tout à l’heure, le kleenex, en rangeant la chambre après ton départ, alors que là, maintenant, j’aimerais y mettre le nez dedans pour sentir s’il sent encore ton foutre
tu dormais déjà, quand je me suis essuyée furtivement
cet après-midi nous nous sommes réveillés plus ou moins en même temps, en réalité j’étais réveillée depuis peu mais je restais à tes cotés – j’aime te regarder dormir à la lumière du jour, tu t’agites et tu luttes contre la réalité qui avance
je m’étais juste levée tout silencieusement pour aller aux toilettes vider mes intestins, laver un peu mon sexe – quand tu te réveilles tu me regardes toujours de travers, mais je vois à ton regard que tu es content de me trouver là
après, tu as voulu faire un geste et m’écraser en-dessous de ton bras, mais je me suis écartée et ai commencé à jouer, avec comme seul but celui de te retenir au lit et te faire bander
à ton tour tu t’es levé pour aller aux toilettes, et aux toilettes tu chantonnes, tu bailles, tu éternues bruyamment, tu chantonnes ‘non, rien de rien, non, je ne regrette rien…’
tu reviens dans la chambre, tout nu
tu restes début face au lit, et je me mets à genoux pour te prendre le sexe tout frais dans la bouche, et y retrouver avec délice une petite goutte sur l’extrémité. Cela ne fut que pour émoustiller mes appétits.
[…]
le dimanche de notre rencontre il y avait une lumière ensoleillée d’hiver – exactement comme celle-ci, je regardais le mur en face du café où le soleil du début d’après-midi dessinait des jolies géométries sur les briques rouges que la rosée du matin avait rendues comme poussiéreuses…je revois encore cette lumière, la buées des vitres du café, le moment où tu es rentré, ton pull-over blanc à col roulé, tout ton baratin, ma fausse indifférence non frelatée
[…]
nous nous sommes si bien endormis ce matin, après avoir fait les idiots dans le lit pendant près d’une heure, et puis joui, beaucoup joui
j’aime quand nous faisons les idiots dans le lit, et que nous nous disons des choses, entre des gestes brusques et quelque ébauche de bagarre de gamins
je me suis endormie avec un bras au-dessus de tes épaules, en protection, une protection qui te convenait très bien puisque tu t’es endormi comme une pierre – tu te sentais rassuré et tu dormais si bien…que c’est beau de s’endormir comme ça, après avoir beaucoup joui, tout nus comme des vers, sans avoir à enlever des vêtements, sans avoir à se relever pour aller se laver ou boire à la cuisine, corps contre corps, chaleur contre chaleur, ton sperme qui coulait par la raie de mes fesses, j’ai dû dans un demi-sommeil prendre un kleenex dans la boite à coté du lit et m’essuyer, et je l’ai malheureusement jeté tout à l’heure, le kleenex, en rangeant la chambre après ton départ, alors que là, maintenant, j’aimerais y mettre le nez dedans pour sentir s’il sent encore ton foutre
tu dormais déjà, quand je me suis essuyée furtivement
cet après-midi nous nous sommes réveillés plus ou moins en même temps, en réalité j’étais réveillée depuis peu mais je restais à tes cotés – j’aime te regarder dormir à la lumière du jour, tu t’agites et tu luttes contre la réalité qui avance
je m’étais juste levée tout silencieusement pour aller aux toilettes vider mes intestins, laver un peu mon sexe – quand tu te réveilles tu me regardes toujours de travers, mais je vois à ton regard que tu es content de me trouver là
après, tu as voulu faire un geste et m’écraser en-dessous de ton bras, mais je me suis écartée et ai commencé à jouer, avec comme seul but celui de te retenir au lit et te faire bander
à ton tour tu t’es levé pour aller aux toilettes, et aux toilettes tu chantonnes, tu bailles, tu éternues bruyamment, tu chantonnes ‘non, rien de rien, non, je ne regrette rien…’
tu reviens dans la chambre, tout nu
tu restes début face au lit, et je me mets à genoux pour te prendre le sexe tout frais dans la bouche, et y retrouver avec délice une petite goutte sur l’extrémité. Cela ne fut que pour émoustiller mes appétits.
[…]
dimanche 4 janvier 2009
Pour que ce soit un beau dimanche
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ma tête, ce soir
Accouplé à la peur
entre la vie et le vide
le cou engendre le couteau
et le Coupeur de têtes
suspendu entre la tête et le corps
éclate de mou rire
(Ghérasim Luca, A gorge dénouée)
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