mercredi 30 juillet 2008
L'insoutenable légèreté d'un été
MY vers mon âge, ou un peu plus
les indiens de Schuon
l'époque Coco
il Manifesto di Manzoni
le Satori de Calaferte (et de Yourcenar peut-être)
Ghérasim Luca+chat
la première édition des Poèmes d'Armand Robin
Mon ancien goût pour l'énumération revient - je ne sais d'où, mais je me souviens qu'au lycée j'écrivais des poèmes-énumération en style borgesien/prévertien. Les garçons de ma classe se moquaient. Dans un de ces poèmes, j'avais écrit l'occaso, terme littéraire pour le couchant, et encore aujourd'hui un ou deux méchants, en Italie du Nord, peuvent se permettre de m'appeler l'occaso, en évoquant la moquerie d'antan...
J'arrête les énumérations pour aujourd'hui.
L'heure de la méditation (sans images) arrive.
Faute de mieux.
Résisterai-je devant la tentation de Ton Image dans Mon Lit?
Il y a dans mon lit/la forme de ton corps/endormi -
Pauvre Moi...L'occaso est loin, le désir ronge.
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ma tête, ce soir
Accouplé à la peur
entre la vie et le vide
le cou engendre le couteau
et le Coupeur de têtes
suspendu entre la tête et le corps
éclate de mou rire
(Ghérasim Luca, A gorge dénouée)
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